Une histoire
Ce village remonte à une époque très reculée.
Lors de fouilles en 2008, les archéologues ont découvert sur le site du Clos des Potiers des traces d’une activité métallurgique (forge) ainsi que deux fours de potier au sud de cette zone, confirmant qu’une activité artisanale existait.
Le mobilier céramique prélevé sur le site permet d’indiquer que la phase d’abandon de l’activité sur le secteur se situe environ 30 ans avant notre ère.
Le village s’appela successivement «ORCADOE» dans un diplôme de Charles-le-Chauve en 870, portant confirmation des biens de l’abbaye de Saint-Evre de TOUL, puis «OSCADUM» au Xe siècle, «OSCADIS» vers 1033, «OSCHIER» au XIIe siècle, et enfin «OCHEY».
"Les CADANS" le nom des habitants du village vient de l'ancienne appélation de la commune .
En l’an 1096, Renaud III, Comte de TOUL, partant en Terre Sainte, engagea le village pour 40 livres, monnaie de TOUL, au Duc Théodoric II, fils aîné de Gérard d’Alsace. A son retour, il retira cette terre.
Une charte d’Henri de Lorraine, évêque de TOUL (1127-1168) confirme la donation faite à l’abbaye de Clairlieu (près de VILLERS-lès-NANCY) des prés et des terres situés sur le ban d’OCHEY.
Avant la révolution, la terre d’OCHEY appartenait à plusieurs seigneurs. Ainsi en 1771, Jean de MALARTU MAURES en détenait quatorze trente deuxièmes, contre douze trente deuxièmes à Monsieur le Comte LE BEGUE de GERMINY et le reste aux Seigneurs de GERMINY!
L’administration ne devait pas être simple; aussi, lesdits Seigneurs nommaient un Maire qui avait à connaître de toutes les actions civiles et criminelles.
A propos d’affaires criminelles, un nommé Cunin CUGNOT fut brûlé comme sorcier en 1585.