Un village
C’est par la route D 904 qui mène de TOUL à VEZELISE qu’il faut se rendre à OCHEY. Route bien champêtre et agréable.
Jusqu'à BICQUELEY, on suit les méandres capricieux de la Bouvade, petite rivière allant se jeter dans la Moselle à VALCOURT; puis, après ce village, on roule sur un tronçon rectiligne traversant une forêt attirante en été.
Cette route continuait en ligne droite jusqu'à THUILLEY-AUX-GROSEILLES, avant l’installation de la base aérienne, mais il a été nécessaire d’établir une déviation pour éviter les pistes d’aviation. Au lieu de prendre cette déviation, on continue sur l’ancien tronçon qui s’arrête brusquement devant l’enceinte clôturée de la base; de là on voit OCHEY à environ 800 mètres, sur une route en dérivation allant vers ALLAIN.
A cet embranchement, sur le tronçon mort, l’attention est attirée par une grosse maison en ruines, il s’agissait d’un café à l’enseigne du «Coin Joyeux». Combien de joyeux propos échangés en effet dans ces murs et en été, autour du jeu de quilles. Tristesse des choses ne servant plus...
De l’autre côté se trouve l’étang artificiel avec une digue de retenue. Sa construction est fort ancienne et on n’en connaît pas la date, mais on sait qu’en 1860, on y fit des réparations et qu’en 1876, on reconstruisit la digue. Il y avait alors un lavoir et des auges servant d’abreuvoir pour les animaux.
Devant les yeux se présente OCHEY, campé sur le plateau. Paysage typiquement lorrain: un rassemblement de grands toits rouges émergeant de vergers de mirabelliers, avec un clocher au-dessus.